Ce n’est pas un article (en principe) pour les personnes qui n’ont jamais joué au poker, bien que si vous le lisez, vous passerez sûrement un bon moment (si vous aimez ce jeu). Si vous êtes avancé, vous en tirerez plus, mais si vous êtes débutant, vous l’apprécierez sûrement. Cet article traite de la variance au poker et de la façon de la gérer pour garder la tête froide à long terme.
Mais dès le départ, il semble difficile de savoir comment travailler avec la variance au poker si vous ne savez pas ce que c’est. C’est pourquoi nous répondrons à la question que beaucoup d’entre vous se poseront : Qu’est-ce que la variance au poker ? La variance signifie la probabilité que l’événement le plus probable dans une partie de poker (ou ailleurs) ne se produise pas. Partons avec un exemple :
Le joueur vert remporte 40 des 90 mains qu’il joue. Mais aujourd’hui, vous avez joué 90 mains et n’en avez gagné que 20. Cela signifie-t-il que votre ratio n’est pas de 40/90 ? Non, cela signifie que ce ratio se produit sur le long terme, et pour le moment vous n’avez gagné que la moitié de ce que vous gagnez normalement. C’est ce qu’on appelle la variance.
Variance au poker. Qu’est-ce que cela nous apprend ?
La première leçon de ce concept dans les mathématiques du poker est que ce jeu a une composante de hasard, mais qu’elle est beaucoup moins importante (à long terme) que dans tous les jeux de casino. Sinon, pourquoi y a-t-il toujours les mêmes joueurs (ou presque) en finale du tournoi ? L’autre leçon est qu’il s’agit d’un jeu à long terme, où les résultats spécifiques importent très peu.
Maintenant, la variance du poker n’a pas de mémoire. Par conséquent, le joueur de l’exemple précédent ne devrait pas jouer comme un fou en espérant qu’au prochain jeu, il gagnera 60 des 90 mains auxquelles il participe uniquement à cause de la variance. Ou oui, mais il ne faut pas s’y fier. Dans le prochain match, il continuera d’avoir 40/90 comme référence, et à long terme, il aura vers cette valeur.
Comment gérer la variance ?
Très bien, maintenant vous savez ce qu’est la variance au poker. Maintenant qu’est-ce que vous en faites ? Très bien, il existe des astuces psychologiques pour que cet écart par rapport aux probabilités ne vous affecte pas négativement, et il y en a d’autres qui affectent directement vos décisions. Allons-y :
- Esprit Cool : Ok, vous avez perdu contre un joueur qui a fait le match. D’abord, l’humilité. Avez-vous tout fait correctement ? Que pouvez-vous améliorer ? Si cette main a été impeccable de votre part… patience ! Pensez que grâce à ces mains, les joueurs faibles continuent à jouer et vous pouvez gagner. Bien que dans la plupart des cas, ce sera le premier et vous aurez quelque chose à améliorer.
- Stabilité dans le choix des jeux : si vous jouez toujours à des tables avec des blinds similaires ou du cash avec des prix et des buy-ins similaires, vous êtes moins susceptible d’avoir un effet négatif sur la variance. D’un autre côté, dans un très gros tournoi, vous ne pouvez pas vous permettre une série de défaites, car vous serez éliminé. Des prix plus constants et modérés pour éviter la variance au poker.
- Ne changez pas votre jeu après un mauvais résultat : le jeu est différent selon votre situation à la table. Mais ce n’est pas parce que vous perdez une main que vous devez être super agressif. Contrôlez et appliquez votre style de jeu, et ne faites pas de folies pour récupérer ce que vous avez perdu avec une mauvaise main. Le mieux n’est pas de compenser, c’est que tout revienne à la normale, et de continuer à jouer avec les motifs que vous avez joués.
La variance au poker n’est pas un monstre omnipotent
Modestie ! Que vous preniez une mauvaise décision n’est pas la variance. Le fait que vous n’ayez pas calculé correctement les cotes n’est pas une variance. Ou ne pas prendre la bonne décision par peur ne l’est pas non plus. Une erreur fréquente chez les débutants est de passer de ne pas connaître ce concept à lui attribuer toutes leurs pertes.
Et probablement pas. N’utilisez pas la variance comme excuse au poker ou comme explication pour toutes vos mauvaises mains. Tout d’abord, vérifiez votre jeu et voyez ce que vous pouvez apprendre, de cette façon, le pire qui puisse arriver est que le taux de victoire augmente. La première étape pour s’améliorer est de savoir trouver des faiblesses, si vous attribuez tout à la variance supposée et vous stagnerez.
Un moyen parfait de s’entraîner pour améliorer ledit jeu et rechercher les échecs, mais aussi pour gérer les mauvaises séries sont certaines offres des bookmakers. Car à de nombreuses reprises ces paris vous amèneront à aller à l’encontre de l’intuition et il faudra du temps de pratique pour en être sûr.